lundi 28 novembre 2011

Sur le tournage du nouveau film de Luc Besson sur Aung San Suu Kyi

Sur le tournage du nouveau film de Luc Besson sur Aung San Suu Kyi
Il y a quinze jours, personne n'en avait entendu parler. Aujourd'hui, c'est le film qui bruisse de toutes les rumeurs et l'un des plus attendus de l'année. L'affiche est en elle-même la promesse d'une aventure hors normes : Aung San Suu Kyi, Luc Besson, Michelle Yeoh. Un Prix Nobel de la paix longtemps assigné à résidence par la junte birmane, libéré le 13 novembre 2010 ; un réalisateur engagé... dans le divertissement ; une star du cinéma asiatique, mondialement connue depuis le succès de Tigre et dragon.
Après plusieurs semaines de tournage en Thaïlande dans le plus grand secret, l'équipe s'est envolée pour Oxford, en Angleterre, où se poursuivent les prises de vues. C'est là que L'Express a rencontré le cinéaste et sa comédienne. A film exceptionnel, communication exceptionnelle : c'est la première fois que l'auteur du Dernier Combat et de Jeanne d'Arc accueille la presse sur l'un de ses plateaux. D'habitude méfiant avec les journalistes, il est, cette fois, ouvert au dialogue. "Ce n'est pas qu'une affaire de cinéma, explique-t-il. La liberté de cette femme est fragile. Elle a besoin qu'on parle d'elle." Lui a été conquis par le projet. Galvanisé par l'incroyable destin d'Aung San Suu Kyi. "J'ai 50 ans, et je sais que je n'aurais pas su réaliser ce film à 25", avoue le réalisateur.
Aung San Suu Kyi
19 juin 1945 Naissance à Rangoon (Birmanie).
1947 Son père, ordonnateur de l'indépendance birmane, est assassiné.
1988 Entre en politique.
1989 Première arrestation.
1990 Son parti gagne les élections. La junte militaire annule le scrutin. Elle est astreinte à résidence.
1991 Prix Nobel de la paix.
1999 Mort de son mari, Michael Aris.
2010 13 novembre, libération.

lundi 21 novembre 2011

vendredi 18 novembre 2011

Le Vatican veut interdire les publicités de Benetton, la mosquée Al-Azhar hésite

La photo incriminée, et que Benetton a retiré de sa campagne, montrant le pape et le grand imam sunnite Mohamed Ahmed Al-Tayeb.
Les réactions à la nouvelle campagne de publicité de Benetton se multiplient. Le Vatican a ainsi annoncé, jeudi 17 novembre, des actions en justice dans le monde pour empêcher la diffusion, "y compris à travers les médias", du photomontage publicitaire de l'entreprise italienne dans lequel le pape Benoît XVI embrasse l'imam de la mosquée Al-Azhar.
Cette annonce a été faite dans un communiqué de la secrétairerie d'Etat, après que Benetton eut annoncé, mercredi, sa décision de retirer ce photomontage. Le Vatican avait protesté "contre une utilisation inacceptable de l'image du Saint-Père, manipulée et instrumentalisée dans le cadre d'une campagne publicitaire à des fins commerciales".
Un conseiller du grand imam de la mosquée Al-Azhar, Ahmed El-Tayyeb, a pour sa part jugé "irresponsable et absurde" ce photomontage. Cependant, la principale institution sunnite égyptienne "hésite encore pour savoir si cela mérite une réponse tant ce n'est pas sérieux", a poursuivi le conseiller chargé du dialogue interreligieux.

mercredi 16 novembre 2011

La police a démantelé le campement des "indignés" de la Défense

Face-à-face entre policiers et "indignés", à la Défense, le 15 novembre 2011.
 Mardi 15 novembre au soir, la police est intervenue pour démanteler le campement des "indignés". Ils étaient installés depuis une dizaine de jours sous la Grande Arche du quartier d'affaires de la Défense, près de Paris. C'est autour de 21 h 50 que des policiers et des gendarmes mobiles, au nombre d'une centaine, selon la préfecture, ont confisqué les cartons, pancartes, bâches constituant le campement des "indignés", qu'ils ont encerclé.
Les manifestants étaient, eux aussi, une centaine. "L'intervention des forces de l'ordre visait à nettoyer l'esplanade des cartons et des meubles amassés par les 'indignés', mais elle ne vise pas à évacuer les personnes ni à procéder à des interpellations", a affirmé une source préfectorale. Peu après l'intervention, les forces de l'ordre gardaient un amas de pancartes.

jeudi 10 novembre 2011

Bruxelles veut de nouvelles mesures pour réduire le déficit de la France en 2013

François Fillon, le 7 novembre 2011, à Matignon.
La France doit prendre "des mesures supplémentaires pour corriger son déficit public excessif" en 2013. Voilà l'avertissement qu'a lancé le commissaire européen aux affaires économiques, Olli Rehn, jeudi 10 novembre, au cours d'une conférence de presse.
En l'absence de nouvelles mesures, le déficit public de la deuxième économie de la zone euro ne devrait s'améliorer que légèrement, à hauteur de 5 % du PIB en 2013, selon les prévisions d'automne de la Commission européenne publiées jeudi, soit bien au-dessus de la cible officielle de 3 % du PIB conforme au pacte de stabilité européen.